En quelques heures à peine sur le sol français, Shrinkhala Khatiwada, « Miss Népal World 2018 », est déjà conquise par la beauté de notre pays. La réciproque est vraie. « Rien qu’à son arrivée à Toulouse, elle avait déjà 30 000 followers sur Instagram. Vous savez que c’est la personnalité la plus aimée du Népal », lance Alain Scudellaro. Le maire de Lamothe-Goas n’était pas peu fier d’accueillir ce vendredi soir, dans ce petit village de Lomagne qui est aussi le siège de Gers Himalaya (une association très présente au Népal où elle a construit une école et mène de nombreuses actions), celle qui vient en France célébrer le 70e anniversaire des relations bilatérales entre la France et le Népal.  Accompagnant la Miss dans la première étape de son voyage en France qu’elle a réservé au Gers, Binod Khakurel, président du collectif France-Népal, est lui presque un citoyen d’honneur de la Gascogne ! « C’est la 6e ou 7e fois que je viens. Tous les gens de l’association Gers Himalaya sont des ambassadeurs permanents de notre pays ici. On n’aurait pas pu être mieux représentés. »

Elle fait construire un dispensaire dans un village très pauvre

Quand la France et le Népal ont cherché une « ambassadrice de bonne volonté » pour marquer les 70 ans de leurs relations bilatérales, son nom s’est imposé comme une évidence. Très engagée dans l’humanitaire, « Miss Népal World 2018 » agit pour faire reculer la pauvreté dans son pays. En deux mois, elle a réussi à récolter 50.000 euros pour financer la construction d’un dispensaire pour une communauté villageoise du sud de Katmandou qui manque de tout. « Avec ce qu’ils cultivent, sur de petits lopins de terre, ils peuvent juste se nourrir pendant trois mois. Les gens ont fréquemment 10 ou 12 enfants mais la situation sanitaire est très difficile. Ce dispensaire va améliorer leur vie », rapporte-t-elle.
Les Népalais peuvent être fiers d’avoir Shrinkhala comme ambassadrice. Nul doute que d’ici le 9 mars, la liste de ses Followers sur Instagram va s’allonger.